« — Un amant de plus ou de moins, je ne suis plus à ça près. Pourvu qu’il sente bon, pourvu qu’il me fasse rire et que je me sente bien. Vous savez, les hommes, c’est assez simple quand on y pense. Il faut prendre ce qu’ils nous donnent, sans trop attendre d’eux. Mais surtout, il faut s’aimer soi. Peut-être davantage. Je dis peut-être mais je m’aime suffisamment pour ne pas laisser danser n’importe qui avec mon âme. J’y pense. Je n’écris jamais aussi bien qu’au moment qui précède la déception d’un amant. La fin n’est pas encore là mais je la sens venir. Je prémédite la déception en m’offrant l’amour que je ne reçois pas. Ma plus belle œuvre d’art, si l’on considère que l’amour est semblable à l’art, c’est l’amour que je me donne. »
Tirage sur papier jauni et chaud, signé et numéroté par l’auteure.
Dimensions 30x40.
Édition limitée à 10 exemplaires.
VENDU SANS CADRE.